Les neurosciences dévoilent comment vos émotions influencent vos décisions financières

par | Juil 31, 2024 | Neuroscience

Bases neurobiologiques des émotions et de la prise de décision

Les émotions jouent un rôle crucial dans nos prises de décision, même lorsqu’il s’agit de notre portefeuille. Selon les neurosciences, les structures comme l’amygdale et le cortex préfrontal sont activées lorsque nous faisons des choix financiers. En guise d’exemple, une étude de l’Université de Cambridge a révélé que les individus ayant une activité amygdaline plus prononcée sont plus enclins à prendre des risques financiers. Connaître ces bases nous aide à comprendre pourquoi nous réagissons parfois de manière irrationnelle.

Les biais cognitifs émotionnels dans les choix financiers

Les biais cognitifs liés aux émotions sont nombreux et influencent directement nos décisions financières. Voici quelques-uns des plus communs :

  • Aversion à la perte : Nous avons tendance à craindre les pertes plus que nous apprécions les gains.
  • Excès de confiance : Souvent, nous surestimons nos compétences et sous-estimons les risques.
  • Ancrage : Nous nous fixons sur des informations initiales (comme le prix d’achat d’une action) et peinons à nous en détacher.

D’après une enquête menée par Barclays, environ 76% des investisseurs admettent que les émotions ont influencé leurs décisions de vente ou d’achat d’actifs. Ce chiffre montre clairement la puissance des émotions dans le domaine financier.

Stratégies pour éviter les pièges : conseils des neuroscientifiques

Pour éviter que nos émotions ne sabotent nos décisions financières, plusieurs stratégies peuvent être mises en place :

  1. **Mettre en place des ** bornes prédéfinies : Fixer à l’avance des limites de perte ou de gain pour vos investissements pour éviter des réactions impulsives.
  2. Adopter une perspective à long terme : Les décisions émotionnelles sont souvent déclenchées par les fluctuations à court terme du marché.
  3. Diversifier ses investissements : Cela permet de répartir les risques et d’éviter de paniquer suite à une mauvaise performance d’un seul actif.
  4. Consulter un tiers objectif : Parfois, une vue extérieure et non-émotionnelle peut offrir une perspective plus équilibrée.

En tant que rédacteur, nous recommandons aux investisseurs de se familiariser avec ces biais et de chercher des moyens de rationaliser leurs décisions avec des outils et des méthodologies. Par exemple, l’approche du “robo-conseiller”, qui utilise des algorithmes pour optimiser les décisions d’investissement, peut réduire l’impact des émotions.

Les avancées en neurosciences permettent de mieux comprendre les mécanismes intérieurs qui guident nos décisions financières. Avec cette connaissance, nous sommes mieux armés pour naviguer sur les marchés financiers.


Les recherches montrent constamment que nos cerveaux, malgré leur sophistication, ne sont pas toujours nos meilleurs alliés lorsqu’il s’agit de decisions financières. Les biais et l’impact émotionnel sont inévitables mais gérables si nous adoptons des stratégies adéquates.